La
carte ci-contre illustre le tracé de la branche Ouest :La branche Ouest du réseau TGV belge relie Bruxelles à la frontière française, via la ligne 1 (mise en service en 1997). Long de 88 km (dont 71 km de site propre et 17 km de lignes modernisées), cet axe est emprunté par tous les trains à grande vitesse vers la France (TGV et Thalys) et la Grande-Bretagne (Eurostar).
La
carte ci-contre illustre le tracé de la branche Ouest :
L'implantation de cette LGV a nécessité d'importants travaux de terrassement, ainsi que la construction d'impressionnants ouvrages d'art. Le trajet du TGV venant de la France est représenté sur la carte ci-dessous (utilisez l'ascenseur au bas de la carte pour vous déplacer de gauche à droite). Les différents points remarquables sont repris en détail sous la carte : vous pouvez cliquer sur les différents numéros et points de couleur pour découvrir la description correspondante du tracé.
Les trains quittant le terminal TGV de Bruxelles-Midi (situé sur les voies 1 à 6) franchissent tout d'abord les divers faisceaux de voie grâce à un viaduc de 452 mètres (l - non encore construit) et accélèrent alors progressivement jusqu'à atteindre la vitesse de 200 km/h. Ils atteignent ainsi la ligne 96N, qui est une nouvelle ligne réservée aux trains rapides (TGV et InterCity).
A Forest, le TGV longe l'atelier de Forest-Midi, où sont entretenus les
trains à grande vitesse (nettoyage quotidien, révisions techniques, entretiens
approfondis, …). Ce gigantesque hangar comporte quatre voies de près de 1 km
de long, permettant l'inspection de tous les TGV.
Une fois l'atelier de Forest dépassé, le TGV passe alors sous un viaduc à voie unique de 939 mètres
de long, permettant aux trains du trafic intérieur d'enjamber la ligne 96N (l).
A la hauteur de la gare de Hal (km 13),
le TGV s'engouffre dans une tranchée couverte
de 540 mètres, qui lui est spécialement destinée (7). Les trains du trafic intérieur
qui circulaient sur la ligne 96N quittent alors celle-ci pour se diriger sur les
autres voies de la gare de Hal, qui disposent de leur propre tunnel de 310
mètres de long.
Au kilomètre 17, le viaduc de Lembeek (6), long de 552 m, marque le début de la ligne à grande vitesse. Le TGV franchit une dernière fois la ligne 96, puis accélère pour atteindre sa vitesse de croisière de 300 km/h.
A la hauteur de Tubize, une tranchée couverte de 270 m (l) a été construite afin que le TGV puisse traverser l'entité.
De Rebecq à Enghien, le TGV longe l'autoroute A8, protégé par un grillage
de sécurité. De nombreux ponts enjambants l'autoroute ont du être prolongés
pour permettre le passage du train. A la hauteur d'Enghien (5),
la LGV rejoint la ligne 94 (Bruxelles-Tournai) qu'elle longe sur environ 10 km.
La proximité des deux lignes a nécessité l'adaptation de 13 ouvrages d'art
existants.
Au km 46, le TGV passe devant la base du Coucou (4). Cette
gare, construite de toute pièce pour le TGV, a servi de base de travaux pendant
toute la durée de la construction de la LGV (de 1993 à 1998), et sert
actuellement de base d'entretien pour la ligne 1, avec un effectif de 140
agents.
Le TGV passe ensuite sur l'un des plus longs viaducs ferroviaires d'Europe :
le viaduc d'Arbre (3). Ce gigantesque ouvrage d'art de 2005 m
de long et en forme de U (à cause des murs antibruit) permet d'enjamber en une
fois le canal Ath-Blaton, la Hunelle, la Dendre orientale et la voie ferrée
Ath-Jurbise.
A la hauteur de Maubray (km 74), la LGV est reliée à la dorsale wallonne (l).
Ce raccordement à la ligne 78 (Mons-Tournai) permet de rejoindre Mons, et de
poursuivre ensuite vers Charleroi et Namur. C'est par là que transite le Thalys
entre Paris et Namur.
Le TGV franchit ensuite le viaduc d'Antoing (2), qui est un
des plus importants ouvrages d'art de la ligne 1. Long de 438 m, ce viaduc
permet de franchir la vallée de l'Escaut. L'importance de la travée centrale
(120 m) a nécessité un renforcement par deux arcs en acier, mais permet un
futur élargissement du lit de l'Escaut.
Au kilomètre 88, à la hauteur d'Esplechin, le TGV franchit la frontière
belgo-française à la vitesse de 300 km/h, ce qui fait de la ligne 1 la première
LGV transfrontalière au monde.
11 kilomètres plus loin, l'immense triangle de Fréthun (près de 4 km²)
opère la séparation entre les trains vers Paris et les trains vers Lille.
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La dernière mise à jour date du
dimanche 08 août 2004.
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